LA COMPTABILISATION DES CRYPTOMONNAIES, À PEU PRÈS

Les cryptomonnaies sont des monnaies virtuelles libres ! Elles ne sont soumises à aucune régulation, sont totalement indépendantes et ne sont pas indexées sur le dollar ou l’or. Lorsque tu réalises un paiement en cryptomonnaie, tu t’affranchis de tout organe de contrôle, de tout intermédiaire. Tes transactions sont donc plus rapides et moins coûteuses, car sans délai ni frais de gestion !
Les échanges sont réalisés grâce au système de blockchain qui permet de sécuriser les versements. Les données sont cryptées dans des blocs, tu gardes donc une trace de toutes les étapes du virement et cela rend le vol ou la falsification quasi impossible.
En plus, la valeur des cryptomonnaies peut augmenter de façon exponentielle et il est de ce fait possible de beaucoup, beaucoup, BEAUCOUP s’enrichir rapidement !
Ça a l’air génial non ?
Et pourtant, si le gain peut-être exceptionnel, la chute l’est tout autant. L’absence de régulation de ces monnaies et leurs fluctuations extrêmes les rendent particulièrement volatiles. Beaucoup disparaissent, entraînant avec elles des faillites spectaculaires.
Les cryptomonnaies profitent également d’un vide juridique que les autorités aimeraient combler. Il est donc très probable que la liberté qu’elles offrent soit restreinte dans les années à venir.
D’un point de vue comptable, les monnaies virtuelles sont encore jeunes et il est difficile d’estimer de dire si elles représentent un investissement intéressant à long terme.
Néanmoins, certaines sociétés acceptent les paiements en cryptomonnaies et les professionnels de la finance doivent ainsi apprendre à les comptabiliser, malgré les risques.

À vrai dire… pas grand-chose pour le moment.
Mais cela ne veut pas dire qu’il ne faut rien faire ! Les cryptomonnaies sont des actifs numériques, on peut donc les intégrer dans le Plan Comptable Général comme étant des immobilisations incorporelles porteuses d’avantages économiques à long terme.
Il est aussi possible de les comptabiliser comme étant des stocks d’actifs destinés à être revendus ou une immobilisation non monétaire.
Dans tous les cas, il faut inscrire le montant en euros des monnaies virtuelles au moment de leur acquisition et de calculer leur nouvelle valeur lors de leur sortie des comptes. Pour ce faire, rien ne vaut la méthode FIFO (first in first out).
Il est également impératif de conserver toutes les traces et justificatifs liés aux cryptomonnaies pour pouvoir montrer patte blanche en cas de contrôle ou de litige.
La comptabilisation des cryptomonnaies va certainement évoluer avec les législations à venir. Il est donc primordial que les professionnels de la finance se forment aux méthodes permettant d’intégrer ces nouvelles monnaies dans leur comptabilité.
Si tu veux en savoir plus, rejoins l’IGEFI ! Tu pourras te former à la compta et à la finance de demain !