Fraude comptable : qui est le coupable ? | IGEFI

Les fraudes comptables peuvent prendre de nombreuses formes, entre la falsification de documents, la manipulation des informations financières ou le détournement de fonds… Il y a du choix ! Les conséquences de ce genre d’action sur une entreprise peuvent être fatales… Mais pourtant, certains professionnels de l’imposture s’aventurent encore à cette pratique. Alors, découvrons ensemble ce monde de duperie 👀 !

Qu’est-ce qu’une fraude comptable ?

Une fraude se définit par “un acte malhonnête fait dans l’intention de tromper en contrevenant à la loi ou aux règlements”. Ce qu’il est important de retenir, c’est la dimension intentionnelle. Il ne s’agit pas de négligence humaine, mais bien d’agissements calculés dans l’objectif de détourner les règles. 

La fraude comptable reprend le concept de fraude, mais vise à détourner des pratiques comptables. On peut alors retrouver : 

• les pratiques ayant un impact sur la mesure du résultat ou de la situation nette ;
• les pratiques ayant un impact sur la présentation du bilan ;
• les informations comptables insuffisantes ou inexistantes. 

Évidemment, dans ces cas-là de figure, là, c’est toi, jeune comptable qui apparaîtra comme complice numéro 1. Eh oui, malheureusement, ou heureusement d’ailleurs, c’est toi qui as accès à tous les comptes, bilan et informations financières, alors, si fuite il y a, il faut prouver que ce n’est pas de toi ! Tes valeurs et ta devise contiennent ta responsabilité civile, professionnelle et pénale. À toi qu’incombe la mission, tant de les respecter, que de les faire respecter. 

Se prévenir des redflags

Éviter la fraude fiscale, c’est possible. Pour cela, il faut respecter quelques mesures. Comme nous sommes gentils, on vous en donne même quelques-unes : 

• mettre en place des contrôles internes stricts et des procédures de vérification des comptes ;
• effectuer plusieurs tests périodiques pour vérifier que tous les contrôles fonctionnent ;
• vérifier toutes les pièces justificatives pour éviter ces potentielles falsifications ; 
• faire intervenir plusieurs personnes pour vérifier une opération ;
• identifier les risques significatifs selon l’entreprise ou l’activité exercée. 

Cinéma et réalité, quand le septième art s’inspire

L’histoire des plus grandes fraudes sont parfois si incroyables qu’on pourrait en faire des scénarios de films… Eh bien, c'est chose faite ! En effet, plusieurs adaptations cinématographiques ont été inspirées d’histoires qui ont vraiment eu lieu : 

• L’outsider sorti en 2016 : c’est l’histoire de Jérôme Kerviel courtier à la Société générale qui a joué l’argent de la banque française. Les services comptables ont sonné l’alarme, mais rien n’a été fait. Le réalisateur Christophe Barratier reprend cette affaire dans son film ;
• Le loup de Wall Street sorti en 2013 : le protagoniste Jordan Belfot, interprété par Leonardo DiCaprio, vend des actions d’entreprises en faisant croire aux acheteurs que le cours de celles-ci était sur le point de s’envoler. C’est un cas de manipulation de marché que Martin Scorsese a su représenter dans son film ;
• Arrête-moi si tu peux, sorti en 2002 : réalisé par Steven Spielberg, ce film reprend la vie de Frank Abagnale, un des plus grands faussaires du XXe siècle. Entre usurpation d’identité et signature de faux chèques, l’homme est aujourd’hui conférencier et collabore avec le FBI ;
• L’affaire Enron sortie en 2006 : ce documentaire d’Alex Gibney met en avant l’entreprise Enron qui a réussi à dissimuler des pertes de 70G$ en maquillant ses comptes. Il s’agit d’opérations douteuses effectuées par un directeur financier véreux, de manipulations du marché et on en passe ! 

Bref, la liste est encore longue, mais on va s’arrêter ici pour aujourd’hui ! Afin d’en savoir plus sur ce sujet et sur la comptabilité en général, rejoins l’IGEFI ! Nous te préparons, de la meilleure des façons, aux réalités du marché !